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L’exposition Paroles de potagers
  • , Drôme
  • 19/04/2016
  • Association Exo-K

Le voyage des graines, des langues et des hommes

Une exposition associant photographies, témoignages sonores, tableaux linguistiques et ethnobotaniques.

Paroles de Potagers parle de la diversité des pratiques dans les jardins potagers où plantes, légumes et fruits sont choisis en  fonction des habitudes culinaires et culturelles des jardiniers. Quelles plantes, quels fruits, quels légumes trouvons-nous dans les potagers ? D’où proviennent ces graines ? Comment sont-ils cultivés, cuisinés ? Comment sont-ils venus jusqu’à nous ?

Paroles de Potagers parle de ces hommes et de ces femmes d’origines diverses et variées qui, aujourd’hui, travaillent la terre de ces jardins. Ils nous révèlent une part de leur histoire. On s’interroge alors sur leurs parcours migratoires, leurs langues, leurs origines, leurs racines.

Paroles de Potagers décrit le rapport universel que nous, êtres humains, partageons tous autour du travail de la terre et de la nourriture, mais également des sentiments et émotions qui nous traversent.

L’exposition retransmet, à l’aide de lecteurs MP3 et de casques, les paroles des jardiniers et les données linguistiques récoltées (lexique de plantes, proverbes, recettes de cuisine) dans les diverses langues parlées par les jardiniers. Le tout est accompagné d’une série de photographies. Également, des tableaux illustrent d’une part les langues et familles de langues identifiées, d’autre part l’histoire et l’origine étymologique de fruits et légumes.

Billy est originaire de la Côte d’Ivoire, il parle l’asante.

(c) Xavier PAGES« J’ai toujours travaillé dans les champs de cacao et de café de mon grand-père, j’aime bien le travail de la terre. Chez moi, il y a un adage qui dit qu’on est « terre » et qu’on retourne « terre ». S’il y a un élément que je peux manipuler comme je veux, c’est bien la terre, je n’ai pas vraiment de compétence, c’est naturel et si j’avais le choix, je travaillerais toujours dans l’agriculture. »
« Là-bas, le café ou le cacao met 10 ou 15 ans pour produire et ce que les parents ont l’habitude de faire, c’est de mettre dans le même champ les cultures vivrières : taro, igname, manioc, piment, aubergine, banane, tout ce qu’on veut. Et on se rend compte que le café et le cacao gardent leur place. La culture du café et du cacao, c’est très dur, ce n’est pas les femmes qui s’en occupent. Elles s’occupent plutôt des cultures vivrières, elles ont un savoir-faire que les hommes n’ont pas forcément. »

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